Je veux créer mon entreprise mais j’ai peur

La peur de se lancer en tant qu’entrepreneure, c’est pas rien.

On a peur de ce que va dire l’entourage : « T’es sûre ??? »

On a peur de ne pas y arriver. Et alors, après, comment on va payer les factures ?

On a peur de (entourer les bonnes réponses) : aller vers les gens / parler devant tout le monde / mal s’organiser / décevoir / ne pas être à la hauteur pour les clients / etc.

Et vous savez quoi ? Tout ça est NORMAL !

Personne ne se réveille un matin en se disant : « Eh ! Aujourd’hui, je crée mon entreprise ! Abracadabra ! » (Ou, en tout cas, pas grand-monde.)

Les peurs sont normales. Ce qui est sûr aussi, c’est que, si vous les surmontez, vous allez réussir votre projet.

Et on a vraiment envie de le réussir, pas vrai ?

Vous voulez créer votre entreprise mais voilà…

… vous avez peur de vous lancer en freelance.

Il y a plusieurs sortes de peurs :

Les peurs des autres   

Ils nous aiment mais ils ne nous facilitent pas toujours la tâche.

Parfois, ils nous soutiennent à fond. Mais, la plupart du temps, ce n’est pas le cas. Dans la pire des situations, ils sont cash et vous plombent le moral : « Ça marchera jamais », « Tu auras trop de concurrents bien meilleurs que toi », « C’est la crise en ce moment, personne ne va acheter ça ».

D’autres fois, ils sont plus délicats mais bon. « T’es sûre de toi ? » « Et si ça marche pas ? » « Comment on va faire ceci / cela ? »

Les peurs des autres, si vous les prenez pour vous, ça vous fait complètement oublier ce qui vous anime, vous, et ce dont vous avez réellement besoin.

Pourtant, ce sont LEURS peurs. Pas les vôtres.

Vos peurs profondes

La peur la plus profonde, c’est celle d’être rejeté parce qu’on n’y arrive pas. Ça nous vient du temps des cavernes : si on se faisait rejeter, on ne survivait pas bien longtemps loin des siens. Et même si on n’en est plus là aujourd’hui et qu’on risque rarement la mort quand on fait preuve d’audace, les vieux schémas mentaux ont la vie dure !

Sous cette peur de se lancer comme entrepreneur, il y a pas mal de blocages, dont le syndrome de l’imposteur féminin. Je précise au féminin, parce qu’il est très présent chez les femmes.

Ça se matérialise par ces questions que vous vous posez, plus ou moins consciemment :

• est-ce que je vais être à la hauteur ?
• est-ce que je suis capable de réussir ?

Vous enchaînez alors avec la projection vers le futur (forcément catastrophique) :

• Et si je ne réussis pas, comment ça va se passer ?

Au-delà de tout ça, il y a aussi le regard des autres sur vous. On a toujours l’impression que le monde entier nous regarde et va scruter le moindre de nos mouvements et la moindre de nos actions :

• Est-ce qu’on va se moquer de moi ?
• Est-ce qu’on va me juger ?

Et enfin, les peurs matérielles (parce qu’il faut bien remplir le frigo et que l’argent nous sécurise) :

• Comment je vais faire si je ne gagne pas assez d’argent ?

Et toutes les autres peurs

Après ça, c’est toute une ribambelle de peurs qui surgissent, plus ou moins fortes selon votre histoire :

• la peur de ne pas être performante : est-ce que je vais savoir m’organiser ?
• la peur de manquer d’audace ou de vision : « c’est peut-être pas fait pour moi », « je ne suis pas à la hauteur… »
• la peur d’être visible : prendre la parole, aller vers les gens, prospecter

Toutes ces peurs sont liées les unes aux autres. Elles sont redoutables : elles peuvent vous démotiver complètement, vous faire douter, vous faire freiner des quatre fers dans vos projets.

Ça peut même se manifester physiquement par une boule au ventre et des hauts-le-cœur.

Et ça, c’est tellement dommage ! Parce que vous avez un projet magnifique, pour vous et pour le monde.

Imaginez si Marie Curie avait renoncé à faire des études à la fin du XIXe siècle. Dans son pays natal, en Pologne, les femmes n’avaient pas le droit. Elle est partie en France et s’est inscrite en physique à la faculté des sciences de Paris. Il n’y avait que 27 femmes sur 776 étudiants.

Elle a sûrement dû surmonter des peurs. Comme vous et comme moi. Mais ça ne l’a pas empêchée d’y aller, et heureusement pour le monde. 🙂

C’est normal d’avoir peur de lancer son entreprise

Une chose que je veux vous dire, parce que c’est important : c’est totalement NORMAL d’avoir peur de se lancer comme entrepreneur.

Comme c’est normal que Marie Curie ait eu peur de s’inscrire à la faculté d’un pays étranger dans laquelle il n’y avait quasiment que des hommes.

Mais pour avancer et pour réussir dans son projet, il faut absolument surmonter ses peurs.

Et pour ça, vous avez deux possibilités :

• lutter contre elles en y allant dans la force
• aller à la source et comprendre pourquoi elles sont là.

Vous ne vous sentez pas légitime

Ah là là, ce syndrome de l’imposteur !

Quand on ne se sent pas légitime, on a peur de se montrer. On regarde celles qui réussissent et on se dit : « Elles sont tellement au-dessus ! Qui je suis pour vouloir faire la même chose ? »

Vous avez l’impression que votre expertise n’est pas assez grande. Que vous n’avez pas assez de compétences. Que votre offre n’est pas assez « bonne » par rapport au prix que vous voulez en demander. Qui voudrait acheter ce que vous proposez ? Et ceux qui vont dire oui, ils vont se faire rouler !

Et puis, de toute façon, vous ne saurez jamais vous vendre… Ce n’est pas votre truc, alors à quoi bon ?

Mais les femmes qui réussissent, elles ont vécu la même chose. Elles ont commencé tout en bas et avec les mêmes peurs que vous. La différence (pour l’instant ;-), c’est qu’elles les ont surmontées.

Vous vous sentez seule

On se sent parfois très seule quand on est à la barre de son entreprise.

On doit assumer toute seule des décisions difficiles. En plus, ces décisions impactent parfois la vie de toute la famille. Les responsabilités, c’est pour vous, que ça se passe bien ou que ça se passe mal !

Si vous venez d’un milieu salarié, votre entourage ne comprend pas ce que vous vivez. S’il considère votre décision comme une folie ou un caprice, c’est encore pire.

C’est très rare d’avoir des encouragements francs et des félicitations de la part d’un entourage qui n’est pas dans l’entrepreneuriat. Pourtant, les petits mots d’estime et d’admiration sont puissants pour booster notre confiance.

C’est bien pour ça qu’il faut aller chercher le soutien auprès d’autres entrepreneures. Car ils et elles savent ce que vous vivez. 🙂

Vous avez peur de sortir de votre zone de confort

La peur de se lancer comme entrepreneur, c’est aussi celle de quitter le chemin qu’on connaît bien pour explorer la cambrousse !

Ça fait peur. Tellement peur que la plupart des gens préfèrent rester dans une situation difficile, qu’ils détestent, plutôt que prendre un risque en la quittant.

Ces gens-là n’ont pas l’impression de choisir, juste de subir. Mais en fait, ils ont choisi. Ils ont choisi le salaire fixe qui tombe tous les mois, peu importe leur motivation, leur investissement et leur plaisir dans ce qu’ils font.

C’est humain et même physiologique. Ça vient de notre cerveau reptilien, celui des temps préhistoriques. Le danger mortel était beaucoup plus réel qu’aujourd’hui. À l’époque, c’était rationnel d’avoir peur de prendre des risques. Aujourd’hui, c’est différent : vous ne risquez pas de vous retrouver nez à nez avec un tigre à dents de sabre en lançant votre entreprise. 😉

Choisir l’inconnu de l’entrepreneuriat, c’est difficile. Ça demande du courage. Vous êtes vraiment quelqu’un d’audacieux, bravo !

Vous avez peur de tout rater

C’est la plus grande des peurs… Et si vous échouez ?

Qu’est-ce que vous allez devenir ? Qu’est-ce que les autres vont penser de vous ? Qu’est-ce que VOUS, vous allez penser de vous ? Que vous êtes nulle ?

Un vrai combo gagnant de peurs !

« Quand l’imagination et la volonté sont en conflit, c’est toujours l’imagination qui l’emporte. » (Émile Couet)

Donc, halte à l’imagination catastrophiste ! Si vous échouez :

• … vous ferez autre chose (si vous y réfléchissez sérieusement, 2 minutes, vous verrez que ce n’est pas si grave et que vous en avez vu d’autres)
• … l’avis des personne extérieures ne comptent pas — et pour les personnes qui comptent, vous aurez montré l’exemple de votre courage et votre détermination
• … vous serez en paix avec vous-même parce que vous aurez tout fait pour réaliser votre rêve

L’exemple d’entrepreneurs qui ont réussi est édifiant : on ignore trop souvent que leur vie a d’abord été une succession d’échecs.

Explication bonus : vos peurs ne viennent pas de vous

Je veux finir par ça : la peur de se lancer comme entrepreneur cache peut-être quelque chose de plus profond.

J’appelle ça les mémoires inconscientes. Ce sont des blocages au niveau du mental.

• Souvent, elles viennent de l’enfance et de ce qu’on vous a dit à cette époque. Si on vous a toujours dit de « ne pas vous faire remarquer », c’est forcément compliqué à l’âge adulte d’aller exploser les vues sur Linkedin !
• Parfois, elles viennent des croyances familiales. Si vos parents trouvent normal de travailler dur pour gagner peu, c’est difficile de s’installer dans un nouvel état d’esprit. C’est dur de monter une entreprise où on gagne de l’argent en faisant un truc qu’on aime.
• Et parfois, ça survit de génération en génération : ce sont des peurs transgénérationnelles qu’on se refile de mère en fille. 😀 (Souvenons-nous du cerveau reptilien !)
• Enfin, tout ce qu’on garde de nos vies passées, au niveau karmique. Une de mes clientes avait vécu un épisode traumatisant, la lapidation, dans une vie passée. Son énergie en gardait la mémoire : elle devait rester cachée.

Ces mémoires inconscientes expliquent souvent le syndrome de l’imposteur, la peur de poster sur les réseaux sociaux, celle de parler de ses offres à des clients potentiels.

J’ai connu une cliente, Marie, qui galérait dans sa vie d’indépendante. Elle s’est aperçue que sa mère et sa grand-mère avaient toutes deux échoué à réaliser le projet professionnel de leur vie. Sa grand-mère voulait être institutrice et s’est retrouvée commerçante. Sa mère voulait être interprète et s’est retrouvée institutrice !

Marie avait osé faire ce que n’avaient pas pu (ou essayé de faire) sa mère et sa grand-mère, mais elle ne se sentait pas légitime dans sa démarche.

Alors, comment est-ce qu’elles ont fait, Marie Curie et Marie ma cliente, pour surmonter leurs peurs ? Voyons ça ensemble !

Surmonter la peur de se lancer en tant qu’entrepreneur : comment faire ?

Observez vos prétextes

Vos peurs sont globalement irrationnelles, on a vu ça plus haut.

Vous le savez. 😉 Alors vous plaquez dessus des prétextes pour rationaliser tout ça.

« Je n’ai pas encore assez d’argent de côté. »
→ Si vous voulez à ce point mettre de l’argent de côté, c’est que vous ne pensez pas que ça va marcher.
→ J’ai connu des entrepreneures qui se sont lancées sans un kopek… et qui ont réussi quand même.

« Je ne suis pas assez formée, pas assez compétente, pas assez experte de mon sujet. »
→ En fait, vous ne vous sentez pas légitime : et ça, aucune formation au monde ne vous l’apportera !
→ Il y a des gens qui se lancent et réussissent avec moins d’expertise que vous. Vous ne valez certainement pas moins qu’eux, n’est-ce pas ?

« Ce n’est pas le moment : mon mari commence un traitement / mon fils rentre au collège / la voiture est vieille et va sûrement mourir / mon chat s’est enfui je ne le retrouve pas »… etc.
→ Il y aura toujours quelque chose dans votre vie qui vous retiendra.
→ Et jamais de moment parfait pour se lancer : c’est à vous de transformer le moment que vous choisissez en « bon » moment.

« Et si ça ne marche pas ? »
→ Si ça ne marche pas, vous n’allez pas vous faire manger par un tigre à dents de sabre, heureusement. 🙂
→ Si ça ne marche pas, vous êtes libre comme l’air de cesser votre activité et de faire autre chose. C’est ça, la liberté de l’entrepreneur.

Réfléchissez honnêtement à vos « bonnes raisons ». Vous verrez que la plupart cachent simplement vos peurs et vos croyances limitantes.

Entourez-vous

La solitude nourrit la peur de se lancer comme entrepreneur.

Rencontrez des entrepreneurs. Rejoignez des clubs ou des associations. Participez à des rencontres. Échangez le plus possible. Un inconnu qui est entrepreneur comme vous est souvent plus aidant qu’un proche qui ne l’est pas (et qui ne comprend pas vos défis et vos motivations).

Faites-vous accompagner. L’accompagnement par un mentor, un coach expérimenté ou une structure quand on lance son entreprise est très puissant. Ce sont des personnes qui savent ce que vous ressentez et quels sont vos défis. Ils sont souvent passés par le même chemin que vous (comme moi 😉 ). Ils peuvent vous proposer des outils, vous conseiller, analyser ce qui bloque pour vous… et aussi quelles sont vos plus grandes forces ! Ils sont aussi très aidants dans les moments difficiles.

Osez !

Quand vous étiez petite, à un moment de votre vie, vous ne saviez pas marcher.

Vous vous êtes mise à essayer. Vous êtes sûrement tombée plein de fois. Puis un jour, vous avez réussi.

À aucun moment vous ne vous êtes dit : « J’y arriverai jamais. ».

Vous avez essayé tous les jours et ça a fini par marcher.

Tout ça pour dire qu’il n’y aura jamais de moment parfait pour vous lancer.

Vous ne serez pas non plus au top de vos compétences et de vos connaissances quand vous créerez votre entreprise : vous allez encore apprendre, vous allez encore vous former après avoir eu des clients.

Vous allez faire des erreurs, connaître des échecs, apprendre encore et encore, évoluer sans arrêt. C’est le jeu de l’entrepreneuriat, et c’est un jeu qui en vaut la peine.

La seule chose qui fait la différence, ici et maintenant, c’est de savoir vous écouter. Qu’est-ce qui est juste pour vous ? Qu’est-ce qui est important ? Comment pouvez-vous mettre du sens et de la joie dans votre vie ?

Osez sortir de ce que vous vivez aujourd’hui et qui vous consume. Osez créer cette entreprise qui sera le reflet de qui vous êtes vraiment. Osez construire votre vie riche de sens !

Ces informations (énergies) créent des blocages à la source.

Ce que je fais : j’interviens pour modifier ces informations. À partir de là, tout se transforme : vos pensées, vos comportements, vos réactions.

Vous ne vivez plus de la même façon les situations dans lesquelles vous rencontriez des blocages.

→ Ce changement à la source change tout. Ce qui vous faisait peur s’efface. Vous vous découvrez différente, prête et parfois impatiente de faire ce qui vous impressionnait et vous faisait reculer : prospecter, vendre, travailler avec des clients.

Pour découvrir ce que sont ces 4 niveaux de mémoires inconscientes et si elles vous impactent dans votre envie de devenir entrepreneure, je vous offre un atelier en ligne de 15 minutes. Découvrez cet atelier ici !